CARTOGRAPHIE
Présentation de Claude Urbain Gleyal
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AVEYRON

AVEYRON

 

Le département de l'Aveyron, créé en 1790, recouvre à peu près le territoire de l'ancienne province du Rouergue. Peuplée à l'époque de la colonisation romaine par les Rutènes, tribu gauloise cliente des Arvernes, ayant pour capitale Segodunum (Rodez), la région connut les invasions barbares (Wisigoths, Francs, Sarrasins). Evangélisée selon la légende par st Martial, elle forma le diocèse de Rodez, et par démembrement de ce dernier, celui de Vabres. Dès le 9ème, le comté du Rouergue entra dans le domaine des comtes de Toulouse. Plusieurs seigneuries laïques (comté de Rodez, vicomté de Millau), ou religieuses (évêché de Rodez, domerie d'Aubrac, abbayes de Conques, Sylvanès, Bonnecombe, Loc-Dieu) s'y développèrent. Echue au 13ème à Alphonse de Poitiers, frère de St Louis, puis à sa mort aux rois de France, la province fut douloureusement marquée par les rivalités franco-anglaises au cours de la guerre de Cent ans. Elle fut quelque temps cédée à l'Angleterre par le traité de Brétigny en 1360. Elle eut à subir les brigandages des Grandes Compagnies de Routiers, menées par Rodrigue de Villandrando. Au 14ème, le comté de Rodez, transmis par mariage aux Armagnac, subit les destinées de cette puissante et remuante maison féodale. Il fut par la suite attribué aux ducs d'Alençon, à Marguerite d'Angoulême et par elle aux d'Albret, avant d'être définitivement rattaché à la Couronne par Henri IV. Les troubles religieux du 16ème ébranlèrent le Rouergue, demeuré catholique dans sa majorité. En 1643, eut lieu en bas Rouergue la révolte des Croquants, paysans écrasés par la misère et les impôts. En 1779, Villefranche-de-Rouergue devint la capitale d'une petite province (Quercy-Rouergue). Enfin, en 1808, St-Antonin et la basse vallée de l'Aveyron furent réunis à nouveau au département du Tarn-et-Garonne. Source : quid.fr
CANTAL

CANTAL

 

A l'époque de César, l'actuel département du Cantal formait le cœur de l'Arvernie. La réputation de ses farouches guerriers était telle que les Romains ne les attaquèrent jamais dans leurs montagnes. Après Alésia (52 av.J.-C.), leur territoire fut intégré à la province romaine d'Aquitaine, mais l'influence de Rome resta superficielle : quelques grandes voies furent tracées, quelques villes thermales comme Chaudes-Aigues furent aménagées à la romaine, mais les coutumes locales subsistèrent et furent maintenues dans la législation jusqu'à la Révolution. La plupart des communes actuelles correspondent encore aux structures rurales celtiques. Clovis annexa l'Aquitaine gallo- romaine en 507, sans pénétrer dans le massif du Cantal qu'il légua à son fils Thierry : quand celui-ci tenta de prendre possession de son héritage, il échoua devant Castel- Marlhac. Louis le Débonnaire eut ensuite bien du mal à imposer son fils Charles, futur Charles le Chauve, comme duc d'Aquitaine aux seigneurs cantaliens qui conserveront jusqu'au 17ème une grande indépendance. Au 10ème, avec la fondation du monastère d'Aurillac par saint Géraud, puis de nombreuses autres abbayes, le Cantal prend véritablement place dans la civilisation chrétienne. Pendant la guerre de Cent Ans, le Cantal ne fait plus partie de la Guyenne (nouveau nom de l'Aquitaine), objet du conflit; néanmoins, au 14ème, les troupes anglo-gasconnes et les bandes de pillards ravagent la région : les villes s'entourent alors de fortifications. Au 15ème, ce sont les luttes entre Armagnacs et Bourguignons qui sont prétexte à sièges et dévastations. En 1477, Louis XI fait décapiter Jacques d'Armagnac, vicomte de Carlat et allié des Anglais : ses biens sont confisqués, et le Cantal devient domaine de la Couronne. En 1643, Louis XIII accorde le comté de Carlat à Honoré de Grimaldi, prince de Monaco, mais l'histoire du massif du Cantal est désormais liée à celle de la France. Le département actuel est constitué en 1790. Source : quid.fr
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