Anecdotes relevées par les membres Groupe Souquières et Descendants Souquières
1661 - Rien entendu, rien vu - Notaire Bouquier. 10.4.1661, à Saint Antoine (Cantal) Dans la maison de Jean Teulade, Jean Veyssière de Laveissière de Marcolès, déclare qu'il n'a rien entendu, oui ni vu du débat qu'il y a eu entre Jean Vaurs fils à Jean du Peyrou, Antoine Lieurade et Géraud Boissadel meunier de la Lieurade , mais bien dit ledit Veyssière avoir vu le 29e du mois de mars ledit Lieurade passant à Laveissière avec du sang au visage et des blessures au nez et au bras, et dit et attesté n'avoir ni ne savoir rien d'autre et approuver la déposition faite devant le notaire soussigné et autres parties.
Source : Yvette Souquières [2.2004]
1673 - Registre paroissial de Cassaniouze (Cantal) - "Le 17/05/1673 a été baptisée Marie DALAT, fille illégitime à Antoine DALAT huissier résidant ordinairement à Sénezergues selon le rapport des parrain et marraine qui ont dit avoir bien examiné la mère sur ce sujet pour le rapporter qui est Marie VIGNAL dite la Ramandoune.. .." On aimerait savoir en quoi consistait ce sérieux examen !
Source : Yvette Souquières [10.2002]
1692 - Acte respectueux et consentement. Heureusement, car sans cela le groupe Souquières aurait deux membres de moins !
1695 - Entretien d'une truie - 06/08/1695 Catherine SOUQUIERES, veuve habitant de la Morétie de Marcolès, a confessé tenir à demi croist (?) et profit d'Anne ROBERT, femme à Jean BOUQUIER, du Bac de Leynhac, d'une truie à poils blancs que la dite Souquières a dit avoir dans son étable au prix et chaptail ...à la dite Robert de la somme de 9 livres 10 sols, laquelle truie la dite Souquieres a promis de nourrir et entretenir, de ne pas la vendre ni l'engager sans l'agrément de la dite Robert, et de rendre les comptes. Commentaire de Marie Bardet :
Source : Me Boyssou - 3E 252 - AD d'Aurillac
3.2.1718, Antoine Puechjean de Cueye de Junhac, en la présence de Marguerite Bruel du village de Labaire à présent à Boulzac de Junhac, lui a dit qu'il demeure averti qu'elle s'est accouchée d'une fille dimanche dernier et qu'elle a été baptisée, dont Antoine Puechjean a été nommé père quoique faux, mais cependant Antoine Puechjean requiert Marguerite Bruel de lui délibérer la dite fille lui déclarant qu'il a une nourrice et lui offre de lui payer les frais de ses accouches.
Source : Yvette Souquières [2001]
1735 - Un chient dangereux. Elle met en scène le chien de d'Hugues de Pelamourgue, frère de Marie épouse de Guillaume Souquieres, descendant de la famille de Selves (branche B). Hugues épousa en première noce Catherine de Masbond dont il aura deux enfants Hugues-Benjamin et Marie. Et le petit chien de dame Marie Marguerite Françoise Lasvergne de Senezergues veuve de Guillaume de Puycastel. Marie sera plus tard, la marraine de Jean Louis Benjamin de Pellamourgue, enfant du 2ème mariage d'Hugues de Pellamourgue. Cette histoire était oubliée … MC2009
Source : Claude-Elyane Bru
Pierre SOUQUIERES, fils de Pierre et Françoise CABRESPINES, de Leynhac, s'est marié deux fois : en 1722, avec Marguerite CASTANIER, dont il eut quatre enfants : Françoise, Jean, Antoine, Françoise, et Catherine. en 1734, avec Anne MAS, dont il eut deux enfants : Anne, et Jean. Lorsqu'il s'est remarié avec Anne MAS, il s'est engagé, dans le contrat de mariage, à ne pas faire d'autre héritier, à la fin de ses jours, que l'un des enfants qui naîtrait du futur mariage, et qu'il instituait, par anticipation, son héritier général et universel. Anne MAS décède vers 1740. En 1743, au mariage de sa fille aînée Françoise (née du premier lit) avec Jean BLANC, Pierre SOUQUIERES lui donne, par contrat, la moitié de tous ses biens, présents et à venir. Puis, dans son testament, daté du 08/03/1759, après avoir légué une partie de ses biens par égales portions entre tous ses enfants (formule traditionnelle), Pierre SOUQUIERES désigne pour héritier général et universel, son gendre Jean BLANC, avec la charge d'acquitter ses legs et ses dettes. En 1761, Anne SOUQUIERES, fille aînée du second lit, épouse Antoine BOUYGUES. En 1772, Gabrielle BLANC, fille aînée de Jean BLANC et Françoise SOUQUIERES, se marie avec Hugues ROBERT, et le couple s'installe dans la propriété héritée de Pierre SOUQUIERES. La même année, et donc onze ans après son mariage , Antoine BOUYGUES, époux de la fille aînée du deuxième lit de Pierre SOUQUIERES, fait assigner Hugues ROBERT et son épouse Gabrielle BLANC en justice, demandant leur condamnation à lui abandonner tout ce qu'ils possèdent de la succession de Pierre SOUQUIERES, c'est-à-dire la totalité de leurs biens. Ceci pour respecter les termes du contrat du second mariage de Pierre SOUQUIERES. Le 18/08/1775, les juges du bailliage d'Aurillac déclarent nulle l'institution contractuelle, faite par Pierre SOUQUIERES lors de son second mariage, et déboutent Antoine BOUYGUES de sa demande. Mais ce dernier, ne s'avouant pas vaincu, porte plainte à nouveau. C'est seulement en 1781 que la décision de 1775 est confirmée, après la publication par la troisième Chambre des Enquêtes d'un mémoire de quarante pages, exposant les faits, développant une longue argumentation, et concluant ainsi: "Un père qui se remarie, ne peut, par le contrat de son mariage, instituer héritier de tous ses biens le premier enfant qui doit en naître, enlever par cette injuste disposition toute la fortune aux enfants qu'il a déjà, et les priver, sans qu'ils l'aient mérité, des droits qu'ils ont d'y prétendre". Cette phrase est la conclusion du mémoire. Mais les cinquante pages valent la lecture. Il y a de longues considérations sur la " détestable attitude " d'une femme avide qui utilise l'empire des sens pour obtenir d'un futur époux, « aveuglé par le désir », qu'il renie ses premiers enfants.
Source : Jacques Robert
1785 - Mariage de la fille d'un curé – Registres de Teissières le 14/6/1785 Mariage d'Antoine CLAVEC, bourgeois de Bilhac en Limousin, avec demoiselle Marguerite VIGIER, fille légitime de M.Jean Blaise VIGIER, prêtre, prieur, curé de la paroisse, et de défunte Marie Anne DELBOS. Mariage bénit par Louis de LEIGONIE, docteur en théologie, sacristain honoraire du chapître de St Géraud."
1787 - Le père des ruches … 1.6.1787, à Leynhac, Antoine Cambon du Moulin de Costes, déclare avoir la garde au profit de Catherine Boyer, fille dévôte du Garriguet de Mourjou, de 2 ruches à miel au prix de 12 livres qu'il promet soigner en bon père de famille.
Source : AD - Notaire Fau - 3 E 268 47 –
1787 - Déboires d'une "menette" "les mésaventures de Marie Manhes, fille dévote de Ste Agnès, restant en qualité de servante chez Me Souquieres vicaire de la paroisse de Cassaniouze". Suit la déposition d'Antoine Boygues chirurgien signé Miquel lieutenant general et Darsses greffier" Le procès verbal a coûté 4 livres "à la partie requerante"
Source : Claude-Elyane Bru
1821 - Baptême retardé - " L'an mil huit cent vingt et un et le dix du mois de mars, par devant nous.............., est comparu Marien BURLURU, lequel m'a présenté un enfant du sexe féminin, né depuis le 18 février de l'année mil huit cent vingt ; et il a déclaré que s'il avait retardé à la faire baptiser à son nom, c'est que lui ne voulait pas qu'elle soit baptisée à son nom parce que c'était trop de filles que sa femme lui faisait ; finalement, il a voulu lui donner le prénom de Marguerite ; la dite déclaration faite en présence de ... ".
Il a donc fallu plus d'un an pour que le père se décide à déclarer cette fille particulièrement souhaitée, et du coup, il ne cite même pas le nom de la mère "indigne" . Source : Jacques Robert [6.2006]
1823 - Décédée car tombée dans un puits - Marcolès : Le 2.12.1823, est décédée au moulin de souquières de cette paroisse Toinette Meallet âgée de 40 ans domiciliée au village de Canhac, pour être tombée dans le réservoir du dit moulin; elle a été inhumée dans notre cimetière; présents: Jean Veissié et Guy Vinhal du présent lieu qui n'ont su signer requis par nous. Rieu
Source : Yvette Souquières [6.2003]
1831 – Séparation de corps - Par requête du dix octobre mil huit cent trente-un, la dame Elisabeth Garrouste, épouse du sieur Jean Bouquier fils, marchand, demeurant à Maurs, a formé contre ce dernier une demande en séparation de corps, la conciliation n'ayant pu avoir lieu. Sur cette demande, ladite dame, demeurant actuellement en la ville de Montsalvy, a, par ordonnance du quinze octobre mil huit cent trente-un, été autorisée à la poursuite de ses droits ; et par exploit du cinq novembre courant, elle a assigné son dit mari, pour voir prononcer leur séparation de corps, etc. M. L.-F. Grognier, adjoint à la mairie d'Aurillac, y demeurant, et avoué près le tribunal de première instance, y établi, a été constitué par a demanderesse. Pour extrait conforme : Aurillac, le cinq novembre mil huit cent trente-un.
Source : Yvette Souquières [6.2004]
1838 - Relevé dans le journal L'Echo du Cantal du 3.3.1838. - Affaires de justice - Audience du 3 mars 1838 Tous ceux qui ont visité Paris connaissent ces industriels qui, un mannequin sur le dos, armés d'un crochet et d'un falot, descendent des galetas du Pont St Hilaire et du faubourg Saint Marceau, à l'heure où se ferment les spectacles, les cafés et les boutiques, à l'heure où le paisible marchand va revoir ses billets et compter son argent. Ils commencent leur journée lorsque celle de tout le monde est finie. Souquière a une telle vocation pour les promenades de nuit que bien certainement s'il habitait la capitale il ferait partie de ces nocturnes explorateurs des rues et carrefours; mais comme Souquière habite le chef-lieu du Cantal, c'est solitairement qu'il parcourt la nuit Aurillac et la banlieue; il n'a pour le guider la vive et étincelante lumière du gaz, il n'emprunte pas le secours du modeste falot, il se contente de l'éclairage un peu douteux des réverbères, ou de la clarté de la lune qui souvent les supplée avec avantage, il se fie surtout à sa vue perçante et à l'esprit d'ordre qui l'anime. Traverse-t-il le champ de Foire, il s'aperçoit qu'un négligent maréchal a laissé sur la voie publique une pièce de bois qui gêne la circulation et peut causer la chute d'un citoyen attardé; il est minuit, il ne veut pas réveiller Combourieux qui se repose de ses pénibles travaux, et Souquière charge la pièce sur ses épaules. Respirant l'air frais du soir, sur la route de Tulle, il réfléchit qu'il y a bien longtemps qu'on néglige d'élaguer les arbres qui la bordent, que l'échenillage approche et que ce travail sera long et coûteux. Souquière saisit sa hache, il ébranche, il élague, il travaille, et un beau matin l'avenue s'offre, aux bourgeois étonnés, sous un aspect nouveau; grâces à Souquière, l'administration des ponts et chaussées ne se plaindra pas cet été que le feuillage des arbres conserve l'humidité de la route. S'il promène ses rêveries dans les vertes prairies qui environnent la ville, il déplore le mauvais état dans lequel les propriétaires et fermiers laissent les écluses qui fertilisent leurs biens, et pour les forcer à des constructions devenues indispensables, Souquière emporte les vieilles écluses et en fait bouillir sa marmite. Un pont que le sieur Marquet avait improvisé au moyen de quelques aulnes jetés sur un ruisseau voisin de son habitation, parait à Souquière peu solide et devoir être la cause de quelques accidents ; à trois heures du matin, Souquière que cette idée empêche de sommeiller, se lève, réveille son jeune neveu, et les aulnes du sieur Marquet vont augmenter le chantier de Souquière. Son zèle infatigable dans ses perambulations nocturnes, avait fini par lui créer, faubourg des Carmes, un petit commerce de fagots; mais M. le commissaire de police a trouvé que les fréquentes rondes de nuit que se permettait Souquière étaient un empiètement sur ses attributions; le tribunal de police correctionnelle s'en est mêlé, et Souquière s'est vu condamné à deux mois de prison et 30 francs d'amende.
Source : - Yvette Souquières [12.2002]
1855 - Les dangers du mariage - 04/02/1855 Mariage à Cassaniouze (Cantal) de: Antoine Vaurs, 2ème du nom, °21/03/1824 Cassaniouze, fils de feu Antoine et Anne Felzines avec Marguerite Aymerial, ° 29/10/1827 Cassaniouze, fille de Jacques et Marie Glayal, de Roux.
Source : Jacques Robert [9.2003]
1875 - Mariage entre un oncle et une nièce avec dispense du Président de la République – L'an 1875 et le 7 juillet à 10 h du matin, publiquement en notre maison, et par devant nous Berthou Géraud, maire et officiel de l'Etat Civil de Roannes St Mary, canton de St Mamet, Cantal, ont comparu Souquières Jean né le 1.10.1831 au lieu du Palat de cette commune comme il résulte de son acte de naissance déposé en nos archives, cultivateur, demeurant au dit lieu du Palat, fils majeur et légitime de feus Jean et Canis Marie décédés tous les deux au dit lieu du Palat, le 1er le 21.3.1834 et la 2e le 9.11.1868, comme il résulte de leurs actes de décès déposés en nos archives, et Souquires Marie née le 28.1.1856 au dit lieu du Palat ainsi qu'il résulte de son acte de naissance déposé en nos archives, sans profession, demeurant avec son père au dit lieu du Palat, fille mineure et légitime de Jean, propriétaire cultivateur ici présent et consentant, et de feue Loubières Cécile décédée le 1.5.1874 au dit lieu du Palat comme il résulte de son acte de décès déposé en nos archives. Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux, pour lequel contrat a été passé le 2 du présent mois par devant Me Larousilhe Gabriel, notaire au chef lieu de cette commune, comme il résulte du certificat délivré par le dit notaire et annexé au présent acte; il a été également fait publication de ce mariage en la forme légale les 2 dimanches 27 juin et 4 du présent mois et aucune opposition à ce mariage ne nous a été signifiée. La prohibition portée par l'article 162 du code civil en ce qui concerne le présent mariage, ayant été levée par Mr le Président de la République , ainsi qu'il résulte de l'expédition délivrée par Mr le Greffier du Tribunal Civil d'Aurillac et annexée au présent acte, après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées et du chapître VI du code Napoléon relatif au mariage, avons demandé au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme,; chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, avons déclaré au nom de la loi que Souquières Jean et Souquières Marie sont unis en mariage de quoi nous avons dressé acte en présence de Fabrègues Frédéric, âgé de 25 ans, instituteur, de Larousilhe Gabriel âgé de 28 ans, notaire, tous les deux du chef lieu de cette commune, de Canis Géraud, 26 ans, cultivateur demeurant à Vergnenègre commune de Prunet, canton d'Aurillac, neveu du futur, de Canis Barthélémy âgé de 44 ans, sans profession, demeurant à Aurillac chef lieu du département, beau-frère du futur, témoins qui nous ayant déclaré par serment que les aïeux du futur sont décédés et qu'ils ignorent le lieu de leur décès ont signé avec nous ainsi que les parties contractantes le présent acte sauf le futur qui a déclaré ne savoir signer de ce par nous requis.
Source : Yvette Souquières [5.2003]
1895 - Querelle de clochers et d'église entre la Chourlie et Sénézergues (Cantal) Lettre d'un curé à son évêque trouvée aux AD. La Chourlie le 26 8bre 1895
Source : Yvette Souquières [11.2002] |
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